Le potentiel hydrique est utilisé en tant que grandeur thermodynamique qui s’applique à tous les compartiments du continuum sol-plante-atmosphère et qui réagit la circulation de l’eau entre le sol, les racines, les tiges, les feuilles et l’atmosphère. Il est déterminé par la méthode de la chambre à pression de Scholander ; méthode simple et rapide qui donne aussi accès à plusieurs paramètres hydriques, décrivant l’état de l’eau dans la plante, à travers une représentation graphique ou courbe pression-volume (CPV). Cependant, certaines procédures expérimentales utilisées lors des mesures peuvent augmenter les risques des erreurs, au niveau des résultats, comme l’utilisation arbitraire d’échantillons de tailles variables. Le but de ce travail est d’étudier l’impact de la variabilité de la taille des échantillons prélevés sur les paramètres hydriques et de trouver à la suite des solutions pouvant minimiser les erreurs expérimentales induites. De ce fait, 12 CPV par jour ont été effectuées sur des phyllodes (10 ± 0,5 cm de longueur) et des rameaux de 16 ±0 ,5 cm de longueur (avec 5 à 6 phyllodes), de plants d’Acacia cyanlophylla Lindl., prélevés à l’aube, sous conditions hydriques non limitantes, témoins, (Ψb ≈ -0,2 ± 0,1 Mpa) ou stressantes (Ψb = -1,80 ± 0,20 Mpa) puis soumis immédiatement à saturations (12h, 24h et 48h). Les résultats indiquent qu’aussi bien pour les plants témoins que les stressés, la taille de l’échantillon influe significativement leurs paramètres hydriques. Le prélèvement des rameaux à l’aube, et leurs mises à saturation jusqu’à 48h, permettrait d’avoir moins de variations dans le nombre et dans les valeurs des composantes hydriques déterminés.